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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 05:10

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Encore cette fichue insomnie de 4H36 ! Mais puisque demain c'est samedi, enfin ce matin, inutile de tourner en rond dans mon lit à broyer du noir comme je le fais ces derniers jours en tentant avec plus ou moins de bonheur de me rendormir. 


Deux idées se bousculent


La première, bien sûr, est liée à ce que me dit mon corps. Et je suis persuadée maintenant que j'ai complètement déliré et qu'il ne s'agissait que de signes annonçant mes prochaines règles. Je pense que ça doit être ça, comment pourrait-il en être autrement... Pourquoi je me fais des films comme ça soudainement ? La dernière fois aussi j'avais eu mon quart d'heure de délire et confondu ces signes avec ceux pourtant typiques des règles... Je crois que je vais retourner à mon néant mardi, une fois de plus, et il est temps que je revienne sur terre, que j'arrête de croire au miracle... Là, à cet instant précis, je n'arrive pas à me raisonner, à me dire qu'il ne faut pas écouter tout ça et juste attendre et juste y croire jusqu'à la pds... Vous savez, ce genre de choses qu'on dit si facilement aux autres... 


5h16. Le jour se lève, j'entends les oiseaux chanter. 


L'autre sujet qui me turlupine, c'est mon mari. ça fait longtemps que je n'ai pas parlé de lui, mais il faut dire que je suis tellement tournée sur moi-même ces temps-ci... 

Mpm me cause du souci parce qu'il engage cette année des réflexions sur son avenir, réfléchit à des orientations capitales, tout un chantier où je n'ai pas vraiment de place encore, où je ne cherche pas de place non plus. Il construit dans son coin et moi, il a raison, il le faut, et moi, je me débats de mon côté en pma. Deux routes qui se croisent ou se suivent en parallèle, mais qui ne font pas qu'une. Hier, il m'a sorti une petite phrase qui m'a interpellée : il se demandait avec "tout ça" comment il allait pouvoir élever un enfant... ça m'a choquée sur le moment, je me suis demandé s'il remettait en cause notre projet, mais j'ai compris qu'il se pose juste des questions, que c'est tellement compliqué en ce moment dans sa vie, qu'il a pas beaucoup de temps pour penser à notre bébé. Je ne crois pas qu'il remette en question nos choix et son propre désir, il a été le premier à se dire partant pour une fiv do, mais il a trop de choses par ailleurs.


Et dans ce trop de choses, c'est surtout de travail qu'il est question. Comme je l'ai dit, nous travaillons ensemble, alors ce qui touche au travail me touche aussi. Ces derniers temps, le boulot, c'est pas ça : pas d'ambiance, de motivations, des départs, des pestes qui font ch*, de la concurrence, bref des soucis dans un climat morose. J'ai toujours beaucoup aimé ce que je fais, je me suis toujours beaucoup impliquée. Mais avec la pma, j'ai un peu décroché aussi de mon côté. Il me faut le reconnaître. Je pensais que c'était peut-être un mal pour un bien, qu'au final, des choses allaient émerger : nouvelles recrues, nouvelles orientations... La vie n'est pas toute lisse et parfois le train train est bousculé et il faut (se) remettre en question pas mal et ça peut faire du bien. La vie est faite de ces étapes, de ces changements. Seulement là, tout récemment, il a fait un choix qui ne me convient pas du tout. Je lui ai dit ce que je pensais mais en même temps, mon humble avis ne compte pas face à un choix qui a des conséquences plus... conséquentes. 

Pour la première fois, je ne le suis pas du tout, je ne suis pas à fond avec sa politique, ses décisions. Et je lui ai dit. Mai le pire, c'est qu'il ne l'entend pas vraiment, ou ne veut pas entendre. Je deviens un souci de plus pour lui à gérer... Il va vouloir me convaincre car il ne veut pas travailler sans moi. Son employée modèle va devoir s'exprimer, car je ne suis pas son instrument dans cette société. J'ai le sentiment qu'il confond un peu les genres. Dans sa tête, parce que nous sommes mariés et très unis, je suis forcément à ses côtés et approuve ses choix, ses idées. Il en oublie que je suis une personne, dotée de mes propres idées et aspirations, et que je ne suis pas sa chose. Alors peut-être que je le suivrai au final, mais pour le moment, je désapprouve et ça me soucie.. 


5H36 : ayé, il fait clair


Le problème, c'est qu'il est habitué à mon assentiment en presque tout, il a une confiance aveugle en moi et ne conçoit pas que nos positions puissent diverger. Alors voilà qu'en plus de cette fichue pma, je vais devoir entamer un chemin professionnel semée de nouvelles embûches. Je ne sais pas de quoi demain sera fait, nul ne peut le savoir, mais je n'ai pas envie de me perdre dans les choix d'un autre, même si cet autre est mon mari, l'être le plus cher. Je ne veux pas me sacrifier par amour, on n'est plus au XIXe siècle. J'y perdrais une partie de mon âme, de ce que je suis. Et je dois vivre par et pour moi-même, en accord avec mes convictions. Si je me laisse embarquer, je vais en souffrir, perdre une partie de ce que je suis et à terme, le couple en souffrira, ce sera forcément mauvais. Il faut qu'il comprenne que que ses choix professionnels peuvent ne pas être les miens et que ça n'a rien à voir avec l'amour et notre mariage. Car déjà hier, il réfléchissait au moyen de me faire accepter des choses... voilà un nouveau problème qu'il va falloir gérer... 

 

5H56 : je n'entends plus les oiseaux chanter


J'ai très mal au ventre, plus de doute possible, mes règles sont là. C'est mon J1, elle m'attendent au tournant après la pds !!!

J'en pleure de dépit, de rage. J'en ai marre de ma vie. A quand les belles choses ? Je suis si fatiguée. Si triste, non, en colère !!!!! Contre moi-même, contre mon corps qui n'est qu'une vieillerie bonne à rien, contre DN, contre la terre entière. 

Je pensais me soulager en écrivant cet article et je suis une vraie fontaine, c'est réussi. Il faut dire que cette saleté de corps me remet bien les pieds sur terre là. Merde de M* de M*...

6H04 : je fais quoi maintenant ?

 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 08:12

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C'est compliqué à organiser un voyage de 9 mois. 

Ça ne s'improvise pas.

Avant de partir, il y a tout plein de formalités à remplir.

Il faut dire que ce n'est pas un voyage comme les autres,

A croire qu'il se mérite même !

C'est un voyage hyper organisé,

on ne part pas à l'aventure, le cœur en bandoulière

on soigne tous les préparatifs

on s'entoure d'une équipe de pro habituée au terrain,

pas des gentils organisateurs, 

on part pas au club !

Malgré toutes les précautions qu'il faudra prendre

on sait qu'on n'est pas à l'abri d'un déraillage

la route est longue, le chemin ardu...

Mais on s'en fiche,

on se prépare, la tête pleine de promesses...

 

La premère étape, pas la plus simple,

c'est de pouvoir monter dans le train.

Non pas qu'il soit bondé, non ça va,

mais il faut juste avoir sa place :

monter dans le bon train à la bonne heure (bonheur)

ça peut prendre du temps.

Quand on a enfin réussi à obtenir son ticket,

précieux sésame, on a fait un début de chemin 

on imagine le train arriver en gare,

on s'imagine monter, on imagine les paysages défiler...

Mais faut pas aller trop vite, 

on ne sait pas encore si ce sera le bon.

On a juste le droit d'aller à la gare 

et d'aller vérifier.

Malgré soi, on se met quand même à en rêver de ce voyage,

d'abord parce que victoire ! Le ticket est bien là !

Mais passée l'euphorie, on revient un peu sur terre, 

on commence à se demander si on aura bien une place,

si on la gardera,

si on va pas nous planter sur le quai...

on vérifie fébrilement si on a bien tout sur sur soi

si on n'a pas oublié quelque chose.

On prie pour que le train soit là et à l'heure...

Ce voyage n'a pas commencé qu'il est déjà épuisant. 

 

Quand vient le jour J,

on n'est pas en retard à la gare,

on trépigne, on piétine, on s'échauffe, 

on a peur, il faut l'avouer... 

il faut dire qu'on attend encore avant de savoir.

C'est pas du jeu de jouer avec nos nerfs...

Puis vient le moment fatidique.

On vérifie le tickets et là, seulement deux options possibles : 

La première, la plus fréquente :

encore raté, on reste à quai

avec nos valises qui soudainement pèsent bien lourd.

Il a dû manquer quelque chose, qu'est-ce qu'on a oublié ?

Tristesse, amertume accompagnent les premiers regrets.

Mais comme en vraies baroudeuses, on essaye de se consoler

en pensant au prochain voyage...

Si le train s'est enfin arrêté en gare et attend bien que l'on monte dedans !

On trépigne, on piétine, on s'échauffe,

on a peur il faut l'avouer.

Mais on y monte vite fait !

Sans trop sauter de joie (on a des bagages fragiles)

et en pensant aux contrôleurs qui vont passer

et peuvent encore nous éjecter.


Après, il faudra tout doucement se mettre en route, 

et tenter d' apprécier le voyage

le début de la grande aventure...

et d'une autre histoire... 



 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 07:52

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Je préviens ! Je fais ici juste un petit état des lieux, non pas pour psychotter mais pour me souvenir, pour la prochaine fois, si jamais il y a une prochaine fois... 

 

Du côté du ventre

Ces derniers jours, j'avais donc des gargouillis dans le ventre, genre reds qui arrivent. Ce qui est possible, puisqu'en théorie mon J1 est demain samedi et que les jours précédents, gargouillis normalement il y a... Hier, j'avais aussi les ovaires un peu tendus, ce matin aussi, enfin rien de bien folichon.


Du côté de la tête

Une grosse fatigue depuis deux jours, le stress je pense, et une petite angoisse avant de m'endormir hier soir : une idée qui faisait son chemin et a fini par me torturer : " j'ai l'impression que ça a marché ". En voilà une dangereuse idée. J'ai donc essayé de lutter contre...

 

Du côté des seins

Seulement voilà, cette idée s'est incrustée, car j'ai eu l'impression (en pma, ce qu'on ressent ne fait plus vraiment office de certitude, seulement d'impression) que mes seins étaient un peu sensibles : j'insiste sur le UN PEU, mais suffisamment pour que ça me conforte dans mon idée : bonjour la claque mardi si c'est pas ça... Ce signe, c'est le seul que je connaisse de ma précédente grossesse (on dirait que j'ai eu 4 gosses quand je dis ça... ) et dont je me souvienne parfaitement. Etonnamment, cette sensibilité à la poitrine s'était développée et avait duré très longtemps même quand mon petit trésor n'était plus là... D'où méfiance avec les signes du corps... D'autant que mes seins n'ont pas évolué d'un pouce... Et que là encore c'est peut-être lié aux reds.  


Conclusion 

S'il me semble sentir quelque chose, ce n'est pas suffisant pour avoir des certitudes. C'est juste suffisant pour commencer bêtement à y croire. Je n'ai pas envie d'y croire. ça met trop de pression, c'est trop rude après. Pas envie de m'emballer (alors ne m'encourager pas dans ce sens, please). D'ailleurs, la fois dernière, je n'y croyais pas du tout et vers la fin, je me suis mise à y croire. Trop bête. Donc pas d'emballement. 

 

Voilà je voulais faire un point précis, à J-4. Histoire de me rappeler. 

 

Ps : coup de gueule pour la Charlotte G. qui se trimballe quasi à poil à Cannes : au cas où on aurait pas vu qu'elle est enceinte de quoi six mois? elle montre son bide et son sous-tif sous un voile noir... Je l'aimais bien avant, mais là elle vient de perdre des points. 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 12:09

 

Comme ça gargouillait encore ce matin, j’ai essayé de me raisonner : « arrête tout de suite de tout interpréter, c’est sûrement trop tôt… ». J’ai repensé à celle que j’étais avant ce blog. J’étais tout aussi fébrile, certes, mais une chose est sûre, je ne pensais pas en termes de signes, de symptômes, parce que je n’imaginais pas qu’à ce stade il fut possible d’en avoir.

Du coup, j’ai repris mon journal intime (celui que je tiens depuis le 1er janvier 2009 et que j’ai lâchement abandonné avec le blog : tiens, envie de m’y remettre) et je suis allée lire le mois de septembre 2010. Je n’ai rien trouvé de vraiment instructif : j’y parle de choses et d’autres, de la difficile attente, mais je ne parle jamais de mon corps : me voilà bien renseignée… Mais je n’y croyais pas du tout. Même la veille de la pds, ça me semblait bien fini : il y a une phrase, la seule, la première ligne de mon texte, qui dit ceci :

« J’ai des douleurs dans le ventre, je crois que les règles arrivent ».

Alors, ça m’a fait un peu réfléchir, car si j’ai écrit ça la veille de la pds, c’est que tout est encore possible, puisque le lendemain j’avais un taux de 272 ! Je ne peux pas me raccrocher à grand chose, alors je me raccroche à ça : je me dis que c’était bon de ne pas scruter son corps, de ne se rattacher qu’à son espoir. Je vais essayer de me remettre d’aplomb, mais que c’est dur.

 

Sinon, j’ai pensé à Cami, car j’ai fait un rêve intense cette nuit qui m’a laissé en sueur :

J’étais dans une immense salle d’hôpital un peu glauque (lumière blafarde, banquettes vieillottes). J’attendais un rendez-vous et peu à peu des femmes enceintes sont arrivées. De plus en plus nombreuses, et à différents stades de grossesse, elles étaient toutes habillées pareil et se ressemblaient toutes (taille du ventre mise à part). Elles ne cessaient d’envahir la salle, augmentant mon malaise. Certaines trop lourdes s’allongeaient sur le côté, d’autres restaient assises. Mais le drâme, c’est que j’étais la seule à avoir le ventre vide, comme une intruse, honteuse, en marge. Il y avait des infirmières. Et finalement une autre personne comme moi, toute mince, jeune, douce, et pas enceinte, est apparue dans le rêve. Grâce à elle, je me suis sentie moins seule et moins honteuse. Nous avons eu notre traitement côte à côte, soudées mais mon souvenir s’arrête là.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 16:32

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Je me demande si j’ai pas rêvé cette nuit (lire article précédent). Parce que là, j’ai plus rien.

Vous allez croire que je me scrute très attentivement, je prétends que non, mais inconsciemment je crois que oui, hélas…

Je trouve tellement étrange d’être à une semaine de la pds alors que le transfert a eu lieu il y a quelques jours seulement. Peut-être parce qu’un tec, c’est pas une fiv. En zappant (avec joie) le plus lourd : les aller-retour écho/pds, la ponction et tout ce qui va autour, j’ai l’impression que quelque chose m’a échappé, que je suis un pantin, que je ne maîtrise rien, que je n’ai pas prise sur ma vie, mon corps. Je suis dans un état « avant », je vais au centre et je ressors dans un état « après » avec deux embryons. C'est sûr c'est mieux, mais c'est quand même fou non quand on y pense  ? Un peu surréaliste ?

Je les attendus ces petits et ce sont les nôtres, j’ai rêvé d’eux et j’ai prié pour qu’ils soient là. Mais là, à cet instant, j’ai l’impression de vivre un truc trop bizarre. Il n’y a pas d’avant, il n’y a pas d’après. Il y a eu cet instant M (comme merveilleux c’est vrai) et je me retrouve dans ma vie de tous les jours, sauf que pas complètement, et en même temps il ne se passe rien (à part cette nuit bien sûr).  Arrghhh la pma me rend dingue !!!

Je suis très tendue ces temps-ci (dans le cou, les épaules) et le transfert n’est pas un moment paisible et heureux pour moi, à chaque fois j’étais tendue, je sais pourtant que ça ne fait pas mal, que tout ce passe bien, mais je suis mal malgré tout. En réfléchissant à ça hier, alors qu’il me massait le cou avec de l’huile nuxe, j’ai dit à mpm : « j’ai peut-être peur d’être enceinte ». Il a dit « c’est possible, tu es toujours tendue après »

J’ai dit ça parce que j’ai aussi pensé au mois de grossesse que j’ai vécu et j’étais dans le même état. Non pas parce que je pensais au risque de fc, mais pour une autre raison que je ne mesurais pas me semble-t-il et qui est au-delà. Je crois que cette raison profonde est qu’une part de moi-même a peur de la grossesse, pour ce qu’elle représente d’inconnu, de ce qui peut se passer dans mon corps et que je ne maîtriserais pas. Ça rejoint mon problème de fond, THE problème N°1 chez moi.

Si c’est ça, ça m’ennuie profondément : j’espère que ça ne m’empêchera pas d’être enceinte et que ma joie sera plus forte que mes peurs. Maintenant que je l’ai été une fois, ça devrait aller non ? Mon dieu, ce serait terrible. Mais non, il ne faut pas faire de la psy à deux balles. Je peux être mère, ça me sera très étrange, comme si j’étais une autre personne et en même temps, ce sera merveilleux, très fort, j’en suis sûre et il n’y a pas de raison.. Pourquoi je ne pourrais pas être mère ? Je ferais une maman très bien, un peu stressée c’est sûr , mais très attentive et tendre.

Bon on n’en est pas là, on est juste là, à attendre. C’est ch**.

Ah je vais vous embêter pendant une semaine ! Z'avez pas fini... 

 

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 08:02

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Réveillée à 4H30 (enfin là, il est 8H), j'ai pas vraiment réussi à me rendormir et pour cause :

ça gargouillait dans mon ventre, genre les reds débarquent, si vous voyez ce que je veux dire. 

J'ai pensé, c'est mort. Je n'étais pas désespérée mais juste consciente qu'il y a de fortes chances pour que ce soit mort en effet. 

Ce matin, je suis lasse de recommencer tout ce cinéma : attente, espoir, signes, questions....

J'ai parlé à mon mari de mes gargouillis et il a vraiment pesté.

Je me suis demandé s'il pestait à l'idée d'un -- ou à l'idée de tout recommencer encore et encore ?

Peut-être les deux. je crois qu'il en a marre aussi de me voir comme ça.

 

Petit jeu pour pas rester sur des idées noires  : 

à qui vous fait penser cette photo ? (et ne me dites pas aux reds !!), moi j'ai pensé à elle tout de suite !

j'espère que l'intéressée saura répondre... ;-))

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 08:01

Je viens de passer

Deux jours un peu tristouilles à la Campagne.

Temps gris et compagnie pas choisie.

Deux jours à vivre dans mes pensées, à parler à nos petits.

Avec ces maux de tête qui ne m'ont pas vraiment lâchée.

Et sans pouvoir prendre de vos nouvelles.

Bref, je me suis ennuyée. ça arrive, c'est pas bien grave. 

Reprendre le travail ce matin ne m'emballe pas plus, ambiance morose, et toujours tendue avec toujours les deux mêmes.

Il m'est difficile ces temps-ci de me rattacher à des choses agréables. 

Le tec fut notre merveilleuse surprise qui a de fortes chances de mal finir, certes

mais je n'en suis pas encore à me miner, à m'interroger sur de potentiels symptômes, bref à me ronger les sangs.

pds prévue mardi 24 mai.  

mais je ne suis pas encore impatiente, excitée, je me sens lasse et fatiguée, c'est usant de toujours tout recommencer : les rendez-vous, les traitements, les transferts, l'attente et toujours le vide au final.

Je sais qu'il faut y croire, qu'ils sont deux à avoir résisté, qu'ils doivent être un peu costauds, mais je suis un peu déprimée ce matin. Pourtant, j'ai quand même une sorte de sérénité en dedans, si c'est + je serai aux anges et si c'est - je serai encore une fois triste et déprimée et je m'en remettrai et je reprendrai l'aventure en essayant de ne pas penser à la fin, que je pourrais avoir fait tout ça pour rien. Mais à force, ça use malgré tout. Cette vie entre parenthèses use vraiment. 

Passée l'euphorie du transfert, j'ai toujours un contrecoup, on dirait... 

 

edit de 5 mn après : j'ai un peu honte de ce que je viens d'écrire : je pense à toutes celles qui rêvent de deux embryons au chaud. Je pense à vous 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 17:06

 

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Nos deux petits trésors étaient bien là au rendez-vous !

Oui, les deux ! Ils sont désormais chez eux, au chaud,

Et gonflent mon cœur de joie !!

 Une nouvelle attente bien sûr commence

Mais je suis tellement heureuse  d'avoir la chance de la vivre

... 



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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 08:12

J'ai le cœur qui bat, le corps qui tremble. J'arrive à penser à rien. C'est pas un jour heureux de transfert car je ne sais pas ce qui m'attend...

 

edit de 10h20 : tec avancé à 11h30 au lieu de 14h par l'hôpital, mais je ne sais toujours pas... est-ce qu'ils seront au rendez-vous??? j'en peux plus... 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 18:10

 

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Le livre que je lis actuellement (voir ci-contre) a éveillé en moi quelques appêtits : analyser ma façon de manger (et non pas trouver un régime !!) C’est peut-être de la psy de comptoir (;-)) mais je vous livre tout de même le fruit (miam) de mes pensées :

 

En préambule : Pourquoi j’ai acheté ce livre ?

Je ne suis pas obèse. Je mesure 1,70 m, je pèse autour de 72 kilos (je ne me pèse pas tous les jours quand même). Le problème c’est que j’ai longtemps été maigre et que je me sens mieux dans un corps plus light (mais je n’aime pas les produits light !). Jusqu’à 25 ans je pesais 50 kg. En arrêtant de fumer, j’ai pris 10 kg. Peser entre 62 et 64 kg me semble aujourd’hui raisonnable (taille 40/42), même si je préfèrerais 60 kg parce que je m’y sens mieux physiquement. Avec les antidépresseurs et la pma j’ai vite pris du poids, trop à mon goût. Je n’en fais pas un drame car je sais que c’est pour une cause merveilleuse et je ne suis pas obsédée par mon physique. Mais j’ai du mal à me voir en photo… C’est plus tellement moi, ça me gêne quand même ces bourrelets (beurk)… Pourtant, pas question de faire un régime.

 

 Je suis une « anti-régime » convaincue


 Je ne veux pas mêler deux combats de front. J’ai tout de même essayé de me surveiller, d’éviter les grignotages (THE problème) mais franchement je n’y arrive pas. Comprenant que la pma était la cause, mais pas seulement, j’ai acheté le livre ci-contre qui semblait pouvoir répondre à mes attentes, à mes questions, que je sentais plus profondes. En commençant sa lecture, qui débute par un état des lieux à faire : causes du surpoids, motivations à maigrir, etc. J’apprends que je ne suis pas en surpoids (mais le terme surpoids est aussi sujet à discussion), que je n’ai pas besoin de régime (ça tombe bien !), mais qu’au-delà des causes tangibles : pma entre autres, il y a d’autres raisons à creuser. Je ne suis pas assez avancée dans le livre pour en dire plus, mais il me saute déjà aux yeux une évidence :

 

J’ai le ventre vide

J'ai faim d'autre chose


Je comble ce vide par des pulsions chocolat, des bouts de fromage, des aliments doudou qui me consolent… Dans le même ordre d’idée, mes achats compulsifs depuis des années, c’est ça aussi. J’en ai eu la certitude le jour où j’ai appris que j’étais enceinte : j’ai passé un mois sans avoir plus besoin de rien… Et puis le cours des choses à repris… 

 

Mais pourquoi vouloir ausculter ce problème de poids qui est ponctuel et pas dramatique ? Je crois que j’ai besoin de me réapproprier ma vie, de retrouver un minimum de maîtrise. Car, je n’ai plus de contrôle sur mon corps, je vis au rythme des examens et des traitements. Je n’ai plus main mise sur ma vie non plus : projets impossibles, baisse d’activité (je faisais trois fois de la gym dans la semaine, prenais des cours… )

 

 J’ai besoin de me (r’)accrocher à mes branches


Je ne veux pas faire de régime, mais je veux retrouver certains équilibres. Alors je lis ce livre et je vais commencer à tenir le Carnet alimentaire qui est destiné, non pas à se culpabiliser « je mange tout ça ?! », mais à comprendre son schéma d’alimentation « ah oui, je mange comme ça ». L’idée étant de prendre conscience des rythmes que l’on a, des quantités absorbées, des types d’aliments, des conditions des repas : quoi, combien, où, quand, comment : tout est utile pour comprendre sa façon de manger, retrouver le goût des aliments, manger en conscience : là est la clé. Manger à sa faim, avec plaisir, sans abus ni restriction, sans culpabilité, en pensant « saveur » plus que « diététique ». Et je pense que c’est plus facile quand on est bien dans sa peau, c’est vrai, mais je pense que chacun avant de se lancer dans un régime devrait creuser tout ça… Bon, ce qui ne m’empêchera pas de respecter ma règle de base : le moins possible d’aliments industrialisés, et ce qui ne m’empêchera pas de craquer pour une vache qui rit ou une cuillère de Nutella ;-)) 

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Serons-Nous Un Jour Parents ?

  • : Mon petit trésor (Ange)
  • : Nous le pensions, nous l'espérons encore... En attendant, nous voilà dans le petit monde de la pma...
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Notre chemin

Après un heureux mariage en 2008, et des essais sans effets, nous n'eumes pas de nombreux enfants...

2010 : direction FIV1 en mai, puis FIV2 en sept avec un beau + mais FC à 8SA...

2011 : Rebelote avec FIV3 en janv puis TEC1 en mai. Toujours sans effets... 

2011 : fin des FIV,  projet fivDO abandonné avec opération d'un méningiome (tumeur bénigne au cerveau)

2012 : Pause et récupération

2013 : à 44 ans, retour en PMA : direction FIV DO en République Tchèque fin septembre  

À suivre : le collectif B-AMP

Un collectif et un blog pour les personnes concernées par l'infertilité, pour que l'aide médicale à la procréation évolue, pour s'informer, échanger, se rencontrer et faire évoluer les choses. B-AMP comme Blog et AMP https://collectifbamp.wordpress.com/