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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 08:15

Z'avez entendu ? Un "bébé médicament" est né Béclère, par fiv (une fiv qui a donc réussi).

ils ont sélectionné les cellules (des saines entre autres : est-ce qu'ils font pareil pour nous : je doute).

Il vont prélever le sang du cordon ombilical (ou du placenta je sais plus) pour sauver sa soeur... C'est fort quand même. J'en suis toute émue.

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 14:37

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Nos émotions d'hier : 

Je les ai encore en tête et je me refais le film, toute heureuse, malgré quelques petites péripéties... et j'ai envie de les graver dans ma mémoire ces images, je les grave déjà en mots sur mon ordi....

Hier, donc, transfert :

D'abord, j'étais bien contente que le rendez-vous de 14h soit avancé à 11H (même s l'appel la veille m'avait fait des frayeurs)

Nous arrivons à l'heure, la salle est encore pleine à craquer de ponctionnées à la petite mine qui attendent le feu vert pour partir. La salle se vide peu à peu, l'infirmière vient nous chercher et nous emmène dans cette salle que je connais si bien, avec son écran plat au mur, son passe-plat pour les embryons, ses machines et son superbe fauteuil à étrier méga confort... 

Le médecin arrive à son tour, tiens, je ne le connaissais pas lui (un beau gosse qui va me trifouiller entre les jambes, gloups...). On rengorge sa fierté, on se met en selle (enfin, moi, je veux dire, pouquoi je dis "on" tout à coup)...

L’attirail est en place, la sonde me compresse la vessie comme il faut (c'est à dire, c'est horrible), mais apparemment, ça ne va pas : je n’ai pas bu assez d’eau, pas assez de visibilité !!! Et vla’t’y pas qu’il retire le tout et me dit gentiment qu’il faut que je boive un peu plus et qu’il revient dans 10 mn. Je suis verte. 

On patiente gentiment au début, chéri me raconte des histoires drôles qui me font par rire, on parle de tout et de rien, on finit par être de plus en plus silencieux... 3/4 de litre plus tard, mais aussi trois quart d’heure plus tard, mais qu’est-ce qu’il f… ?

Je n’y tiens plus. De la fenêtre du passe-plat, la laborantine, semble aussi s’étonner, elle a passé deux fois la tête pour voir si le médecin était revenu.  Mon amour me sauve en allant dire à l’infirmière que je suis à deux doigts de faire pipi là.

Ouf, il revient, « mais ce n’est pas tout », comme on dit dans les reportages télé : bon, il remet l’attirail, re-sonde (encore plus horrible, vous imaginez), il enfile le cathéter et il s’arrête : «  J’y arrive pas ». "Quoi, comment ça ?! ça veut dire quoi ?! D’abord pas très causant et très concentré, il finit par comprendre mon stress, il explique qu’il doit recommencer, le cathéter s’est ramolli... Mes jambes commencent à flageoler... Rebelote, vessie toujours comprimée, il appelle la laborantine pour qu'elle remballe les embryons, il cherche un truc qu'il trouve pas, l'infirmière lâche la sonde et s'y met, ils trouvent enfin, il rappelle la laborantine qui ne revient pas "je ne sais pas si elle m'entend, dit-il", je suggère que chéri aille crier "c'est bon, on est prêts !". Elle arrive pas, j’ai l’impression que ça va jamais finir, mais pour finir, elle revient quand même et le cathéter est cette fois bien en place "vous le voyez là ?" oui oui je le vois, je dis gentiment, en pensant plus férocement : "allez".

Mais le miracle arrive enfin, je vois une petite lumière blanche qui jaillit sur l’écran plat, en direct de mon utérus, nos trois petits embryons sont arrivés à bon port... Quel soulagement. 

Quelle histoire. Quel moment. Quel stress. Quelle joie. Quelle émotion.

La suite est plus drôle, bien que je doive encore rester vingt minutes allongée, toujours vessie pleine, mais cette fois, nous sommes tous les deux, seuls, mon amour et moi, dans la salle de réveil.

Il a un visage radieux qui me donne envie de le prendre dans mes bras, de le couvrir de baisers, un visage tellement lumineux et serein qui me laisse entrevoir quel papa merveilleux il pourra(it) être. Je me dis combien j’aimerais le voir papa. Je voudrais le croquer tout cru; là dans la salle de réveil !

Pour passer le temps, il me réexplique le coup du cathéter ramolli, et refait tout le processus, se disant beaucoup plus au fait maintenant, et très fier de l’être. 

Et puis soudain, il a deux remarques inattendues qui me font rire (je pense alors à l’une d’entre vous qui parlait de rire après le transfert), il le fait pas exprès, il a même peur que mon rire bouscule les petits. Mais c’est plus fort que moi, un court fou rire – un peu haché – me prend quand il me dit :

«  bon, je peux aller faire un petit pipi moi ? »,et d’enchaîner

« tu veux boire un peu »,

ce qui me fait rire par dessus tout, c'est cette façon de le dire, très sérieuse… 

Les vingt minutes de bonheur et de gêne urinaire sont écoulées, je peux aller soulager ma vessie, d'un tout petit filet : tiens, pas plus que ça ? avec une pensée idiote : pourvu qu'ils tombent pas... 

Ah qu'est-ce qu'on se marre en pma...


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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 17:53

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Tout va bien, je peux couver...

 

D’abord, merci à toutes, Marlysa, C., Chris, Bleu d’Orage, Bergamote…

pour vos messages, votre soutien, votre présence, vos encouragements.

(ça fait un peu remise des César, là, non ?)

Je vais donc faire court, je crois, rien n’est moins sûr en fait,

mais je commence par l’essentiel, ce grand bonheur qui a illuminé notre journée :

 

Nous avons 5 embryons !

3 sont désormais au chaud dans mon ventre

2 iront peut-être nous attendre au frais,

nous devons attendre pour savoir

 

Fiona, si tu lis ce message, j’espère que tu auras eu gain de cause,

et que tu ne trouveras pas la vie injuste. Seulement, voilà, dans notre centre,

pour une « vieille » de mon âge, et  des triplés étant rarissimes, ils misent tout maintenant

et au plus tôt (je pense aussi, mais ça ils ne le disent pas, qu’il y a peu de chance

pour qu’ils soient congelés, alors ils les transfèrent, mais c’est une autre histoire.

 

Pour l’heure, je suis juste à ce grand bonheur,

fière de nous et reconnaissante envers la vie de m’accorder cette petite victoire,

d’être arrivée au bout de cette fiv, d’avoir trois beaux embryons

(il a dit qu’ils étaient beaux le médecin, même s’ils disent tout le temps ça…).

C’était un objectif, il est atteint, et c’est magnifique.

 

Maintenant va commencer l’attente des quinze jours.

Je n’ai pas encore envie d’y penser, je sais que je vais trouver le temps long et passer par mille états.

Ce n’est pas encore mon état d’esprit,

je me régale seulement de la matinée que j’ai passée

bien qu’elle fut un peu épique (je raconterai peut-être plus tard)

 

Je me suis couchée, heureuse mais épuisée,

incapable d’ailleurs de bien m’endormir, mille images galopant dans ma tête.

J’essaye de graver ce moment dans ma mémoire.

Il n’est que merveilleux :

un temps suspendu qui n’est qu’espoir,

la fiv est terminée,

l’attente n’a pas commencé,

le stress du test de grossesse est encore loin.

J’en profite, car je sais d’expérience

que tout peut s’écrouler très vite

et que ça ne sert à rien de trop y penser.

Juste vivre ce moment béni où tout va bien

Et souhaiter à  toutes celles qui attendent

une aussi belle promesse

 

 

Note pratique : contre le mal de ventre, dixit l’infirmière, du spasfon : deux comp. matin, midi et soir, 5/6 jours maxi.

Ça va mieux de ce côté-là, même si j’ai l’impression d’avoir pour ventre un champ de bataille… quoi de plus normal...

 

Illustration : hiroshige, encore et toujours 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 11:53

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J’hésitais à publier un article post-ponction, car je ne suis pas au mieux de ma forme et ça m’inquiète, j’aurais préféré écrire une fois rassurée sur tout.  

Je me lance quand même, en essayant de m’en tenir aux faits, sans faire trop galoper mon imagination, mais plus les heures passent et plus j’ai du mal…

La ponction, hier, s’est bien passée en elle-même.

Hier, nous sommes arrivés à 7H30 au centre, deux autres couples étaient là : une fiv nat et une 4e fiv (après 3 FC…). Nous sommes donc passés les derniers. Je suis partie pour le bloc vers 9H15. Stress gérable, anesthésie légère : je n’ai rien vu, rien senti, mais tout entendu, il paraît même que j’ai participé à la discussion des médecins entre eux : ils parlaient salaire : l’anesthésiste, en fin de carrière, gagne 6000 euros : je trouvais ça pas mal quand même, mais peut-être pas tant que ça au regard de la responsabilité qu’ils ont. Je sors du bloc dans ma charriotte, j’ouvre un peu les yeux, je suis dans le brouillard, mais je demande illico combien de follicules. C’est ma grande préoccupation et pour cause : au moment de la préparation, l’infirmière m’a dit qu’on partait sur une ponction de 4 et que du coup, l’AG n’était peut-être pas nécessaire, enfin, sauf si j’y tenais...

« Quoi, 4 ? Seulement 4 ? » Mais c’est pas possible, c’est le minimum, j’en avais plus que ça (enfin, ça je lui ai pas dit, mais ça m’a fait comme un coup de bambou sur la tête, j’arrivais à peine à ouvrir la bouche).

Elle voit ma tête de six pieds de long, elle comprend mon désarroi et me rassure en me disant que souvent ils en prennent plus que prévu, la dernière fois, ils tablaient sur 6 et ils en avaient prélevé 11. J’ai presque les larmes aux yeux mais je me reprends, j’essaye de me calmer avec cette perspective, je me dis que tout va bien se passer et je maintiens l’AG.

Donc, pour en revenir à ma sortie du bloc, je demande aussi sec « alors combien ? »

« 9 » me répond-on. Je me sens soulagée. Sauf que 9, en fait, c’est pour ma voisine fiv4, il s'est trompé, moi c’est « 8 » me dit l’infirmière en salle de réveil.

8 follicules, c’est mon plus petit score, mais en même temps, je fais pas une compèt. L’essentiel, c’est qu’il y ait des ovules, puis des (un) embryon(s) au final.

Je suis encore en salle de réveil, quand on me confirme que pour le sperme de monsieur, c’est ok aussi. Ouf supplémentaire.

13H. Nous sommes à la maison. J’ai mal au ventre. Ce mal de ventre va me rester toute la journée, toute la nuit. Pas de fièvre, pas de gonflement, pas de sang, mais ce mal de ventre qui est toujours là, comme des règles douloureuses et ne me lâche pas. Alors ce matin, je reste au lit. Je fais une tentative, décide d’aller travailler mais ça tiraille en plus de ce mal lancinant. Je me recouche.

Ce matin, 11H : un appel de l’hôpital. Non pas ça !! Mon cœur se serre, s’ils appellent c’est qu’il n’y a pas transfert (prévu demain). J'ai une palpitation, heureusement, de courte durée. Re ouf. Ils ne font qu'avancer le rendez-vous de 14H à 11H. Bien sûr, que j’y serai, pas de problème. Je suis heureuse, ça veut dire qu’il y a au moins un embryon (je n’ose pas lui demander combien), c’est la lumière de ma journée,

il y a au moins un embryon.

Ces quelques mots sont merveilleux. Je les savoure, je les déguste, je m’en régale.

Mais pas assez, mon bonheur est entaché par mon mal de ventre qui m’inquiète de plus en plus (j’ai une nature à m’inquiéter) : j’en profite pour demander à l’infirmière son avis. Elle me demande de noter ma douleur sur une échelle de 1 à 10, je sais jamais quoi dire, je dis 5/6, elle me demande des détails, fièvre (non), sang (non), est-ce que je peux marcher (oui), est-ce que le ventre est gonflé (non) ? Elle me conseille de prendre 2 spasfon toutes les 6 heures, plutôt que du doliprane et d’aller aux urgences si ça ne va pas mieux. Le mot « urgences » me met limite en panique, je lui dis ah bon, mais peut-être 5/6, c’est parce que je suis douillette, j’ai mal oui, mais les urgences tout de même … Finalement, je vais me doter au spasfon, rester à la maison et demain je serai à 11H pour le transfert. Si tout va bien et en espérant que cette fichue douleur va finir par partir quand même. J’ai un peu la trouille, je n’avais pas eu ça les fois précédentes. Qu'est-ce que ça peut être. 

Arrêter de m'inquiéter, voir un peu plus loin, tout va bien se passer... 

 

 

Illustration : Vermeer

 

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 15:26

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Je suis tombée sur cette citation qui a forcément résonné en moi. 

Elle résume assez bien mon état d'esprit :

je suis pleine d'espoir, d'envie, de foi, pleine de crainte aussi. 

Consciente que le meilleur peut arriver... comme le pire. 

Je veux pouvoir vivre sereinement cet état,

reconnaissante, car tout le monde n'a pas cette alternative. 

Je veux vivre en conscience les heures à venir

avec le plus de calme possible,

Apprendre à accepter ce qui doit arriver. 

Dieu que c'est difficile,

et ô combien nécessaire...

 

 

illlustration : Dürer

 

 

 

 

 

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 19:52

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Voilà, la date est fixée, ce sera mardi et non lundi, finalement, j'aime autant car mon mari rentre dimanche de son salon et il va être crevé. Comme ça il a le temps de récupérer un peu lundi et de faire deux bonnes nuits : c'est qu'il faut des zozo en forme aussi ! 

Mais je dois avouer que ça ne me fait pas beaucoup d'effet pour le moment : ni angoisse, ni joie, ni rien. Parce que je suis tout simplement KO. Cette semaine m'a achevée : 4 RV au Centre pma, des heures de voiture, le travail derrière et depuis jeudi, des douleurs gastriques : stress ? gastro larvée ? je ne sais pas mais pas cool. Pour fiv 1 et 2, je n'étais pas aussi fatiguée. Mais il faut dire qu'au boulot, ça fait trois mois qu'on galère, et puis j'ai eu une fc et toute la fatigue physique et morale qui va avec, alors j'imagine que je ne peux pas vivre cette fiv3 aussi tranquillement. 

Sinon, les échos d'hier et d'aujourdhui ont confirmé l'évolutiion des fofo, mais sans plus, tous n'ont pas hyper grandi, mais l'échographiste était rassurante. L'important, me rappelle-t-elle, c'est qu'ils contiennent un ovule, alors c'est sûr que plus il y en a, plus il y a de chances, mais il faut aussi qu'ils soient de bonne taille pour ça et puis de qualité... Beaucoup de conditions doivent être réunies... Sans compter la fécondation bien sûr...

Après une insomnie cette nuit, un lever matinal et quelques heures au centre, je suis rentrée à 11H, me suis recouchée, réveillée à plusieurs reprises par le tél. : centre pma, ma soeur, mon mari (qui est à l'étranger sur ce salon sans moi : et ça me contrarie un peu qu'il ne soit pas là en ce moment : rentre dimanche soir). 

J'ai grignoté un avocat, du jambon en regardant l'épisode de Greys anatomy que j'avais raté, me suis recouchée vers 15H, dormi jusqu'à 18H, à temps pour ressortir pour aller faire mon injection de menopur chez l'infirmier. Je lui ai dit que j'avais le déclenchement à faire demain à 21 h. Il m'a dit ok, mais que ça se ferait peut-être à son cabinet, car il a une autre patiente qui aura peut-être son déclenchement aussi demain, si c'est pas le cas, si elle déclenche lundi alors il pourra venir chez moi : j'ai dit ok sans broncher, mais me suis dit "pourquoi on fait en fonction d'elle et pas de moi ?" Bon, c'est pas bien grave, l'essentiel est de bien le faire à l'heure, c'est tout et demain j'irai peut-être mieux. 

Ce soir, j'ai toujours l'estomac brouillé : j'ai peut-être chopé un truc quand même. Vais prendre un spasfon je crois et pas trop manger, j'ai en plus mal à la tête, me sens toujours fatiguée et vais passer un moment à aller voir vos aventures, car je suis un peu larguée !!!

 

illustration : Klimt (détail)

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 09:01
8h45 au centre, il y a foule comme toujours... mon réveil n'a pas sonné (enfin il y est pour rien), j'arrive donc avec une heure de retard sur mon planning, au moins, j'aurais pas attendu dans le froid à 6h30. J'attends, j'attends, le Ventre vide, la tête dans les talons... Ma Pds est faite, j'attends L'Echo. Mais dixit l'infirmiere, je crois que je vais rempiler pour 2 cetrotide et il semblerait que la ponction ne sera pas lundi mais plutôt mardi ou mercredi. Du coup, c'est pas le même planning que les deux fois précédentes et je me mets à cogiter, forcément... : pas prêts ? Pas encore au top les fofo ? Bon, on se calme. On attend L'Echo, on fera ce qu'il faut et pi c'est tout. je suis pas à un jour prêt... En attendant, ai fait un tour chez vous où l'on parle de gym suédoise, d'effets d'hormone (ah, c'est pour ça que je pleure comme une Madeleine pour riens), d'acupuncture, d'humeurs dans le couple, de 1re iac... Bref, la vie de Pma. Bon, c'est bête, je peux pas mettre un petit coucou ici ou là, rapport au problème technique
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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 12:27

 

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Bon, je me note juste les résultats tant qu'ils sont frais dans ma tête. 

• Muqueuse utérine : 13 mm (ça va, il paraît)

• A gauche : 5 follicules (allant de 7 à 11 mm), le kyste ovarien 24 mm gêne un peu la visibilité, mais sans plus

• A droite : 7 follicules (allant de 7 à 12 mm)

• avis échographe : tout va bien.

• date ponction : non arrêtée mais possible lundi, mardi ou mercredi prochain. 

• prochaines PDS / Echo : vendredi

• humeur : stable, mais sensible, laisser les choses se faire, pas cogiter

• Fatigue : monstrueuse, le problème du moment à gérer 

 

illustration : Van Gogh, Nuit étoilée

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 14:02
Nous sommes plusieurs à vivre en simultané fiv, tec, iac... Ce qui me semblait excitant il y a quelques jours me met mal à l'aise aujourd'hui : une sorte de pression... Dans quelques jours il y aura des heureuses et des déçues et pour l'heure il y a des interrogations surtout : nb de fofo, taille, etc. Ça me monte à la tête... La Pma, j'en ai marre, marre d'être un yoyo, un jour pleine d'espoir, l'autre jour découragée, marre d'être fatiguée, de sentir mon mari guettant les coups de blues, marre de voir que lui aussi est las. Marre, mais pas abattue, bien au contraire, je vais faire avec concentration tout ce que je dois faire pour cette fiv, avec courage et sans dramatiser, je vais me concentrer sur d'autres activités, aller tranquillement a L'Echo demain, peut-être faire une pause blog, respirer, vivre, m'imaginer que tout est possible, je vais penser à mon petit trésor, manger des fraises tagada.
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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 08:53

 

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Je suis abonnée à une super « lettre de pensées du jour » grâce à une supercopinaute ;-)

Et ce matin, alors que je suis à 7h dans la salle d’attente du centre pma (pour mon rendez-vous dosage : à ce propos je suis arrivée à 6h30 et j’étais quand même déjà la 7e alors que le centre n’ouvre qu’à 7h, bref, passons), je me branche sur le net, histoire de voir si l’une ou l’autre est aussi matinale que moi et voilà que m’arrive un message : c’est ma pensée du jour ! Je l’avais complètement oubliée celle-là, chouette !! Je me rue donc sur le long texte et je me dis, incroyable !

Je vous en livre un extrait, en fait le texte était beaucoup plus long et il y était question de graines… Mais c’est extrait là en résume bien la teneur et il me parle, pile à l’ordre du jour, et je suis sûre que vous aussi il vous parle !

Préparez avec confiance l’arrivée de ce que vous voulez,

faites de la place (en vous, autour de vous) pour ce que vous récolterez,

enclenchez un mouvement dans la direction désirée,

pensez et agissez maintenant

comme la version de vous que vous deviendrez une fois que vous y serez...

Bref, arrosez amoureusement vos rosiers,

et laissez la nature – la vie! –

vous rattraper.

 

Sinon, pour le dosage et suite du traitement, j'attends les consignes de l'infirmière dans l'après-m. Bien sûr, rapport à mon coup de flip d'hier je lui parle de mes douleurs, elle me dit qu’avoir très mal, c’est pas normal, mais sinon, c’est normal, et même plutôt bon signe. Reste à attendre la prochaine écho…

 

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Serons-Nous Un Jour Parents ?

  • : Mon petit trésor (Ange)
  • : Nous le pensions, nous l'espérons encore... En attendant, nous voilà dans le petit monde de la pma...
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Notre chemin

Après un heureux mariage en 2008, et des essais sans effets, nous n'eumes pas de nombreux enfants...

2010 : direction FIV1 en mai, puis FIV2 en sept avec un beau + mais FC à 8SA...

2011 : Rebelote avec FIV3 en janv puis TEC1 en mai. Toujours sans effets... 

2011 : fin des FIV,  projet fivDO abandonné avec opération d'un méningiome (tumeur bénigne au cerveau)

2012 : Pause et récupération

2013 : à 44 ans, retour en PMA : direction FIV DO en République Tchèque fin septembre  

À suivre : le collectif B-AMP

Un collectif et un blog pour les personnes concernées par l'infertilité, pour que l'aide médicale à la procréation évolue, pour s'informer, échanger, se rencontrer et faire évoluer les choses. B-AMP comme Blog et AMP https://collectifbamp.wordpress.com/