En ce moment, mes journées sont tellement pressurées par le travail que je n’ai pas le temps de rien,
je suis une machine, j’avance comme un tank, je suis une wonderworkwoman… ça ne me plaît pas.
Je n'ai pas le choix, j’en perds le sourire, j’en gagne en fatigue, en tension, ça ne va pas pouvoir durer longtemps,
c’est que j’ai un moral à entretenir moi, un nid douillet à préparer, il me faut du calme, de la sérénité…
Ma petite évasion de la journée, aujourd'hui c'était vous.
Je me suis ménagée une ou deux pauses pour lire des commentaires, un nouvel article, envoyer un mot ici ou là.
Et ce soir, mes velléités créatives ont pris un coup. Mon envie de penser est devenue une utopie.
Je ne peux plus rien. Je suis un citron pressé au jus ni amer, ni acide, mais peu abondant… Un citron qui aurait vieilli dans le bac du réfrigérateur, dur comme du bois ou couvert d’un duvet blanc, ça dépend…
Dans quel état je suis pour en arriver à de telles considérations…
Néanmoins, aujourd’hui, j’ai eu des pensées pour
celles qui vivent des trucs moches,
celles qui ayé sont +++,
celles qui comme moi n’ont qu’à attendre
celles que je ne connais pas
celles que je découvre enceintes (aïe, un peu)
une bulle d’air, une respiration, un souffle si nécessaire ...
En illustration : L'angélus de Millet