Ayé !!! C'est fait !! J'y suis !! Depuis vendredi soir je suis en vacances pour trois semaines.
PREMIER JOUR PARISIEN
Si je fais abstraction des derniers examens médicaux qui polluent un peu et reculent ce départ, je commence à me réjouir… D'autant que le premier jour, passé avec Fabi a été très réussi : déjeuner, visite au Louvre, pause starbuck (une 1re pour moi...) Excellente journée. Et puis j'ai enfin pu découvrir le goût du coquelicot... Ce qui m'intriguait...
OCCUPATIONS DE VACANCES
Je réfléchis maintenant à ce que j’ai envie de faire pendant ces trois semaines, car, comme nous ne partons pas vraiment « en vacances » mais nous déplaçons seulement dans notre campagne, il faut que je m'occupe : marcher avec mes bâtons, nager à la piscine moche de la ville d’à côté, kayak en rivière, si le corps suit... Sinon, me remettre à mes mosaïques, laissées en plan il y a un moment, broderie pour la détente (j’oublie tout), un peu de dessin, délaissé lui aussi depuis pratiquement le début de la pma…
lire le tas de romans, j’ai fait une razzia à la bibli, et puis j’ai prévu de lire la prose de Plume, mais à la campagne, n’ayant pas internet en wifi, ça sera un peu compliqué.
PETITE SEMAINE DANS LES LANDES
Je prévois plutôt ça pour la 2e partie de mes vacances :
Une semaine chez mes amis (en célibataire) dans le sud-ouest : ça me brise le cœur de me séparer de mon homme, mais je crois que ça me nous
fera un bien fou. Avec plus de bonheur à se retrouver, et le plaisir de retrouver mes amis... Et puis, là-bas, je pourrais me connecter sans problème.
Et manger des trucs de folie : tout est fait maison chez eux : les jambons, le confit, les légumes du jardin, tout est à tomber par terre, jambon pipérade, confit de canard, légumes farcis, planchas...
RÉFLEXIONS PMA
Mais avant ça, nous aurons, je l’espère, décortiqué notre avenir avec mpm : parlé boulot, ça c'est sûr, mais aussi bb et fiv do. Et j’espère que nous y verrons plus clair, que nous arriverons à construire quelque chose…
Hier, d'ailleurs, il m'a sorti une phrase maladroite mais qui signifiait tout de même que ce projet enfant n'est qu'en arrière plan mais il est bien là.
Nous étions dans la salle de bain côte à côte et lui regardait sa tête : "t'as vu la tête énorme que j'ai !" "regarde à côté de la tienn", "viens, mets-là à côté, regarde !" "Quelle tête il va avoir notre bébé, la tienne ou la mienne? " Ben, la tienne mon chéri. Ou celle d'une inconnue. En tout cas, pas la mienne...
Il s'est excusé platement. Me disant : "ça t'embête?". Notez la remarque un peu bête et molle.
"Nan, ça me réjouit !!" Bien sûr que ça m'embête mon amour mais pas autant que de ne pas avoir d'enfant. Je ne lui en veux pas. Il n'a pas toutes ces réflexions. mais il faudrait bien qu'il les ait quand même un minimum, je ne suis pas sûre qu'il réalise les enjeux, je crois qu'il prend ça à la légère, et aussi parce qu'il n'a pas l'esprit libre pour y réfléchir autrement.
Ce soir, rendez-vous avec ce gynéco spécialisé. Ce n'est pas sûre qu'il puisse venir. j'attends beaucoup de ce rendez-vous et prévois sûrement un article ou un édit.
Et vous mes belles ? Qu’allez-vous devenir pendant ces trois semaines ?
Je ne serai pas là souvent pour vous lire, je pense bien quand même me ménager des petites pauses blog, mais j’ai aussi envie aussi de me couper, pas de vous, ça c’est impossible, mais de ce rythme surtout !
Sinon, comme tous les lundis, j'ai reçu la lettre matin magique, elle nous concerne en quelque sorte... Extrait :
«La clé de tout est la patience. On obtient une poule en couvant des oeufs, pas en les écrasant.»
— Arnold H. Glasgow |
Le «il» auquel je fais référence peut désigner n’importe quoi. Peut-être est-ce pour vous un emploi, un projet passionnant, un ami, un partenaire de vie… Dans tous les cas, le fait demeure que la planète Terre n’en est pas une sur laquelle on obtient instantanément ce que l’on désire; il y a un décalage entre le moment où l’on a une idée et celui où elle se concrétise. Ce délai est parfois très court, parfois très long… mais toujours présent. Même les graines que l’on sème dans notre potager ne germeront pas – du moins, pas visiblement – avant un moment.
Les périodes d’attente sont donc, en quelque sorte, inexistantes. Il s’agit en réalité de périodes de croissance, de guérison, de développement, de consolidation. Pendant ce qui nous apparaît être un délai indésirable, on se transforme en ce que l’on doit être pour vivre ce que l’on aspire à vivre… Notre cœur, notre corps, notre être entier entrent graduellement en résonance avec ce qui est en devenir. Oh, on aimerait pouvoir pousser la nature, bien sûr… mais on ne ferait que retarder le processus en s’impatientant. Le stress étouffe la vie et ralentit le mouvement.