Qui rappelle la triste réalité : moins de réussite qu'une fiv, et avec l'âge, ça s'arrange pas... Mais c'est pas grâve, je suis contente malgré tout de pouvoir faire cette tentative (s'ils survivent). Je n'ai pas trouvé d'info sur le protocole : je sais seulement qu'à J1, il commence mais après??? D'ailleurs à ce propos, j'ai une grande question existentielle et arithmétique : Si J1 est bien le 21 mars comme prévu : le protocole devrait commencer le 21 mars. Mais comme je vois gyné belle le 22 mars, je n'aurai pas le protocole : ce qui va faire tout décaler d'un mois. alors deux options : 1- Soit j'appelle gyné belle dans les jours à venir pour voir avec elle si on peut se caler sur mars et qu'elle m'envoie le protocole ou me dise quoi prendre pour ne pas louper le coche à un jour près. 2 - Soit je laisse venir le rendez-vous et tant pis si ça décale d'un mois. Je m'interroge : compte tenu de ma fatigue et du fait que le 22 mars je sortirai seulement à peine des deux semaines intenses de travail (les plus rudes de l'année) qui m'attendent : est-ce que j'ai vraiment intérêt à plonger tout de suite dans un tec ? Ne vaut-il mieux pas attendre perdre un mois pour être plus sereine et reposée ? Mais compte tenu de mon âge et du temps qui file pour moi, ne vaut-il mieux pas tout de suite s'y mettre ? Voilà une question qui sera redébattue avec mon mari (on l'a déjà évoqué et lui est plus partant pour reprendre au plus tôt) voilà une question que j'aimerais pouvoir évoquer avec gyné belle (mais lui parler, c'est trop sport) Voilà une question que je vous soumets ? Vous en pensez quoi ? Pour le moment, je serais tentée de patienter un mois de plus... Récupérer.
Parmi mes autres interrogations, réflexions, sentiments, il y a aussi des choses pas très réjouissantes : Je recommence à avoir la trouille de ne pas y arriver, de faire une croix définitive sur ce rêve, mais j'ai aussi la trouille d'y arriver ... (un comble, je sais) j'ai peur aussi, si je suis enceinte, de toutes ces montagnes de peur à franchir : celle de la fausse couche en premier lieu et autres geu, etc. celle de trisomie et autres malformations plus fréquentes passé 40 ans celle de l'accouchement prématuré et des séquelles possibles, plus fréquent aussi passé 40 ans celle des problèmes de santé, plus fréquents pass.. Je sais que c'est ridicule d'avoir ces peurs-là, qu'avec ces peurs on n'avance pas dans la vie, que ce sont des entraves, des tue-bonheur Je sais tout ça, mais malgré tout j'y pense et me dis en même temps "arrête de trop demander à la vie, arrête de toujours vouloir autre chose alors que tu as un bonheur, là, à portée de main, ici, aujourd'hui, avec l'homme que tu aimes." Alors parfois je suis lasse de courir après ce rêve d'enfant. Parfois j'ai l'impression que c'est un vain combat qui m'empêche d'être heureuse ici et maintenant, parfois j'ai l'impression que j'ai passé l'âge, je me sens vieille si vous saviez, mais j'en crêve aussi de me dire que peut-être j'ai loupé le bonheur de ma vie... Je supporte pas les ventres ronds (sauf ceux des copinautes), je supporte pas les poussettes et les annonces de grossesse. Si je ne dois pas être mère, j'espère que cette jalousie s'en ira avec mon rêve, je ne veux pas vivre avec ces choses négatives en moi. Pour conclure, j'ai beau avoir fait une big fiesta, être très heureuse, je n'en reste pas moins une "pmette de choc" avec toutes ses questions, stress, espoirs et désespoirs...
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